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Ce soir-là, quand Mireille l'abeille se coucha après une rude journée de butinage, elle eut la désagréable sensation que quelqu'un se trouvait déjà dans son lit. Elle glissa alors furtivement un oeil sous ses draps et cria : - Y a-t-il quelqu'un ?- Non, dit sèchement une petite voix. Mireille cria de nouveau, mais plus fort : - Y a-t-il quelqu'un ?

Léon est un gros glouton. Mireille l'abeille l'apprend à ses dépens quand elle cherche à faire son miel et qu'il n'y a plus la moindre trace de pollen sur les fleurs. Léon est devenu si gros qu'il ne peut plus franchir la porte de sa maison.

"Etes-vous sûr que les mille-pattes ont bien 1000 pattes et pas 980 ou 1022 ? Pour ma part, je n'en sais rien, mais comme il est assez ennuyeux de compter autant de petites choses sur les doigts d'une seule main sans se tromper, je répondrai un grand nombre".

Merlin le merle a invité son ami Henri le canari dans son cerisier. Celui-ci vient accompagné de Nunuche la perruche. Comme elle porte bien son nom, l'oiseau ne peut s'empêcher de se moquer d'elle. Néanmoins galant, il lui offre un superbe pendant d'oreille dont elle ne fait qu'une becquée.

Au retour des beaux jours, on peut voir Huguette la Guêpe piquer droit dans les assiettes pour se goinfrer de glace chantilly et de limonade. On se demande comment elle peut garder une taille aussi fine. Mireille l'Abeille, qui meurt d'envie de connaître son secret, l'invite à partager ses provisions...

Antonin a un rhume et s'ennuie dans son lit alors qu'il rêve de sortir s'amuser. Une cane passe avec ses canetons, dont Gaston qu'il connaît bien. Il les accompagne à la mare. Mais Antonin ne sait pas nager et tous se moque de lui, sauf Gaston qui décide de l'aider.

"Il arrive, dit-on au jardin, que les petites filles qui naissent d'habitude dans les roses, voient parfois le jour dans d'autres fleurs. Et comme cela est inattendu, personne ne vient les y chercher. C'est ainsi que Lorette naquit un jour chez une modeste pâquerette..."

Dans un château de fourmis vivait la reine entourée de ses nombreux sujets. Marie était la plus petite des ouvrières et tout ce qu'elle trouvait était trop lourd à porter pour sa petite taille...

Il était une fois deux chatons tout mignons mais bien fripons ! Rien ne leur résistait et surtout pas Mireille l'Abeille, qui accueillit les deux polissons dans sa maison, au grand désespoir de Benjamin le lutin...

"Quand Benjamin montra à ses voisins la mystérieuse figurine qu'il venait de découvrir dans le jardin, Loulou le Pou ne put s'empêcher de sourire : Bien sûr, vous ignorez tous ce que signifie cette merveilleuse trouvaille... Moi, je sais très bien ce que cela signifie, rétorqua le lutin. Ça veut dire tout simplement que c'est mon jour de chance. Pas du tout, monsieur je sais tout, s'exclama Loulo...(Lire la suite)

Benjamin prit la lettre que la sauterelle venait de glisser sous sa porte et l'éleva à hauteur de ses yeux. Père Noël ! Mais qu'est-ce que ça veut dire ? s'exclama-t-il. Cette factrice est complètement timbrée. Voilà maintenant que je reçois le courrier du Père Noël. Je n'ai pourtant pas une tête à faire des cadeaux. Poussé par la curiosité, le lutin ouvrit quand même la lettre et se mit à lire :...(Lire la suite)

A entendre Pascale la cigale, l'été s'annonçait chaud et délicieux. Dans le jardin, chaque feuille, chaque fleur était comme assoupie sous le soleil brûlant, et ses habitants avaient un petit air somnolent.

Une petite mouche habitait une bicoque plutôt sale et s'en accommodait très bien. Son travail consistait à fouiller les poubelles. Ses voisins ne l'aimaient guère.

Margot l'Escargot en a assez d'évoluer dans son petit coin de jardin. Alors, pourquoi ne pas partir à l'aventure ? À la suite d'une chute dans un ruisseau, cette petite excursion se transforme en voyage au long cours à bord d'une providentielle boîte de sardines. Margot affronte cascades vertigineuses et houles dangereuses pour enfin se retrouver en pays d'amitié sur le sable blond. Là, elle va f...(Lire la suite)

Au milieu du potager, vivait une bien curieuse jardinière au teint coloré et aux formes rebondies, qui s'appelait Grace. Insatiable gourmande, Grace avait une passion dévorante pour les choux : les rouges, les verts, les fleurs, les frisés, ceux de Bruxelles ou d'ailleurs. "Qu'importe, disait-elle, pourvu qu'ils soient choux et qu'ils aient des feuilles tendres à croquer".