
Béatrix / Honoré de Balzac ; préf. de Julien Gracq ; chronologie de Pierre Barbéris ; notice et notes de Vincenette Claude Pichois
Éditeur : Flammarion, 1998
Roman des "Etudes de moeurs" balzaciennes, Béatrix (1839) retrace l'éducation sentimentale de Calyste du Guénic, jeune homme breton aspirant à la beauté et à l'intelligence. Par l'entremise de sa protectrice Camille Maupin, écrivain et musicienne mondaine, il rencontre Béatrix de Rochefide, incarnation de la femme fatale, dont il ne tarde pas à tomber éperdument amoureux... Selon Julien Gracq, "l...(Lire la suite)
Béatrix / Honoré de Balzac ; préf. de Julien Gracq ; chronologie de Pierre Barbéris ; notice et notes de Vincenette Claude Pichois
Éditeur : Flammarion, 1998
" La psychologie de Balzac atteint ici à des perspectives qu'on croirait à tort réservées au seul Dostoïevski. Dès le début de ce roman, de lignes épurées et simples, aux personnages peu nombreux, à l'unité de lieu rigoureuse, aux scènes minutieusement découpées, amenées de longue main avec un art infini (...) et qui est sans doute de tous les romans de Balzac l'un de ceux qui s'approchent le plu...(Lire la suite)
Les terres du couchant / Julien Gracq
Éditeur : Corti, impr. 2004
En 1953 Julien Gracq entreprend un roman qui se situe comme Le rivage des Syrtes dans cette zone rêveuse où Histoire et Mythe, imaginaire collectif et destins individuels s'entrelacent. Il y travaille pendant trois étés. Travail lent, hésitant, suspendu en 1956 pour écrire Un balcon en forêt et dont témoignent les quelque 500 pages manuscrites du fonds Gracq à la Bibliothèque Nationale. Le texte ...(Lire la suite)

Julien Gracq / présentation et anthologie par Ariel Denis
Éditeur : Seghers, 2003
Ni poèmes romanesques ni romans poétiques, les textes de Julien Gracq contribuent à déplacer les frontières entre le " roman " et le " poème ". Ici, les genres échangent leurs prestiges pour créer un enchantement nouveau : les mythes du récit d'aventures se trouvent placés dans une lumière entièrement différente ; le style purement narratif est évacué au profit d'une prose aussi lente que somptue...(Lire la suite)