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Dorante aime en secret Araminte, une riche et jolie veuve, qui est hélas d’une classe sociale supérieure à la sienne et s’apprête à épouser un vieux comte. Aidé de son valet Dubois, il imagine alors un stratagème pour conquérir en une journée le coeur de la jeune femme. Représentée pour la première fois en 1737 par les Comédiens Italiens, Les Fausses Confidences est la dernière grande pièce de ...(Lire la suite)

Vers le milieu du XVIIe siècle, les passagers d'un carrosse qui fait route vers Bordeaux sont attaqués et tués par des voleurs, mais une petite fille de deux ou trois ans est épargnée et bientôt recueillie par le curé d'un village voisin et sa sœur qui la prénomment Marianne. Une douzaine d'années plus tard, elle accompagne à Paris sa mère adoptive qui meurt brutalement. Elle est alors recueillie...(Lire la suite)

Comment concilier amour et argent ? Pour répondre à cette question, Marivaux fait s'affronter trois couples la Comtesse et le Marquis, Hortense et le Chevalier, et deux valets. Cette brillante comédie lui permet d'analyser plus que jamais les ressorts du cœur humain à travers le prisme du langage et les géométries de l intrigue.

Séduction, argent, pouvoir, travestissement sont les thèmes principaux de cette pièce où le principal personnage masculin s’avère être un libertin calculateur qui entretient par intérêt financier une riche comtesse dans l’illusion d’un mariage à venir et où l’héroïne, travestie en chevalier, punit l’un par la duperie et inflige une leçon exemplaire à l’autre pour sa frivolité.

«Marivaux nous montre, et la description en est trop sensible pour ne pas correspondre à une réalité, une société où l'amour est repris aux dieux et aux démons brutaux de l'amour et rendu en toute propriété à l'amoureux et à l'amoureuse. [… ] Le débat du héros et de l'héroïne n'est pas le jeu d'une coquetterie ou d'une crise, mais la recherche d'un assentiment puissant qui les liera pour une vie ...(Lire la suite)

Pierre Carlet De Chamblain De Marivaux (1688-1763) S'inspirant des jeux d'illusion et de trompe-l'oeil chers au style baroque, Marivaux crée un théâtre psychologique et raffiné, laboratoire des relations sociales et amoureuses, où maîtres et esclaves sont unis dans une même quête du bonheur.

Arlequin et Silvia, jeunes villageois, sont amoureux l'un de l'autre. Mais le Prince aime Silvia et, pour la conquérir, doit détourner d'elle Arlequin. Il charge donc Flaminia, une grande dame de la cour, de séduire le jeune homme. En 1723, La Double Inconstance voit ainsi se défaire le couple d'Arlequin et de Silvia qui, trois ans plus tôt, dans Arlequin poli par l'amour, avait su résister aux ...(Lire la suite)

«Marivaux nous montre, et la description en est trop sensible pour ne pas correspondre à une réalité, une société où l'amour est repris aux dieux et aux démons brutaux de l'amour et rendu en toute propriété à l'amoureux et à l'amoureuse. [… ] Le débat du héros et de l'héroïne n'est pas le jeu d'une coquetterie ou d'une crise, mais la recherche d'un assentiment puissant qui les liera pour une vie ...(Lire la suite)

Il n'est guère de saison théâtrale qui ne fasse une place aux comédies de Marivaux, mais sait-on bien que le dramaturge est aussi l'auteur de deux romans, La Vie de Marianne et Le Paysan parvenu (1734-1735), qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre du roman à la première personne ? Le Paysan parvenu relate la fulgurante ascension sociale de Jacob. Issu d'une famille de vignerons de Champagne, cet ho...(Lire la suite)