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Marie-Claude de Brunhoff fabriquait des décors miniatures, avec figurines, évoquant des scènes mythologiques, oniriques ou totalement imaginaires. Trente-cinq écrivains de ses amis ont écrit des nouvelles originales inspirées par son univers foisonnant, ironique, merveilleux.

Le regard inconnu / Sylvia Baron Supervielle

Éditeur : Gallimard, Impr. Floch

Une femme debout à sa fenêtre regarde la ville entrer dans la nuit, et son regard se perd peu à peu dans les reflets de la vitre. Dédoublée, elle s'invente des personnages qui la promènent dans les lieux-souvenirs de sa vie : la Seine devient le Río de la Plata et Paris, Montevideo. Se disant «en proie aux transformations et sur le point de disparaître», elle a des visions, des révélations qui la...(Lire la suite)

La langue de là-bas

Éditeur : Le Seuil / Seuil Jeunesse / L'Olivier / Points / Pointdeux,

"En vérité, dès ma naissance j'ai attrapé l'exil. En premier du pays de ma mère Raquel, l'Uruguay, mais aussi de l'Espagne et de la France, hérités de mes grands-parents. En me remémorant les promenades sur le quai argentin, je ressens la rive de ma mère, et des siens. Les exils là-bas se multipliaient, je ne saurais pas donner un nom à ces sensations qui me retrouvent, non sans mélancolie, et qu...(Lire la suite)

En 1961, après la publication de L'Auteur et autres textes, Jorge Luis Borges envisage de publier une anthologie personnelle de ses oeuvres, une sélection dans son " propre cosmos ". Le voici donc lecteur de l'auteur, selon un processus labyrinthique qui lui est cher, dans une nouvelle enquête, à la recherche du livre de ces livres. Cette anthologie personnelle rassemble une cinquantaine de court...(Lire la suite)

Jusqu'au jour, elle ne saurait pas dire pourquoi, où Stella leva son regard sur un homme, Loïc, qui tenait le café à côté de l'école. Depuis ce jour, lorsqu'elle achève ses cours et sort de l'école, elle entre dans le café pour boire un verre de blanc avant de repartir à vélo chez elle. Loïc Le Guen est grand et souple, il a des yeux clairs, des gestes lents et cléments. Il ne parle presque pas. ...(Lire la suite)

Je ne sais pas ce qui rend un livre inoubliable mais je sais que, depuis que je découvris Salvo el crepúsculo, dans la première édition mexicaine, je n'ai jamais pu l'oublier. C'était en 1984, année de la mort de Cortázar. Une nouvelle édition est sortie récemment aux éditions Alfaguara, elle inclut de légères retouches faites par l'auteur sur des épreuves retrouvées. Mais il n'a rien supprimé, n...(Lire la suite)