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Ceux d'Amazonie / Vénus Khoury-Ghata

Éditeur : Mercure de France,

Faite d'images envoûtantes, l'écriture poétique de Vénus Khoury-Ghata est immédiatement reconnaissable. Ici, sous les auspices de Claude Lévi-Strauss, Vénus Khoury-Ghata a déplacé son univers vers l'Amérique latine, quelque part en Amazonie. Ainsi y croise-t-on chamans, dents de crocodile, griffes de lion, et autres sorciers... Par petites touches, tout en restant fidèle à elle-même, la poétesse ...(Lire la suite)

"Le photographe ne voyait que la mère qui lavait ses cheveux rouges puis les nattait sous 1 oeil de verre qui suivait ses bras nus levés haut pour fixer la masse de tresses au sommet du crâne. Clic clac malgré les regards désapprobateurs de ses voisins." Quelque part en Mauritanie, Zeit et Zina attendent leur mère qui ne reviendra pas. La "femme aux cheveux rouges" a suivi un photographe venu d'O...(Lire la suite)

La revenante : roman / Vénus Khoury-Ghata

Éditeur : Écriture,

Juin I94I. Trois officiers français des troupes du Levant sont ensevelis sous les décombres d'un temple du Djebel druze, en Syrie. Cinquante ans après, les trois corps exhumés sont ceux de deux hommes et d'une femme. Qui est cette femme ? Qu'est devenu le troisième officier, dont la dépouille n'a jamais été réclamée par sa famille ? Et en quoi ces faits, relatés par un journal, concernent-ils Lau...(Lire la suite)

Née à Beharré, au Liban, en 1937, Vénus Khoury-Ghata est romancière, traductrice, mais avant tout poète. Bien que passée d'une langue à l'autre, de l'arabe au français, elle continue pourtant à se demander : " Comment pleurer dans une langue qui n'est plus la tienne / quel nom donner aux murs non imprégnés de ta sueur ". Interrogation surprenante, tant Vénus Khoury-Ghata maîtrise les deux idiomes...(Lire la suite)

Les derniers jours de Mandelstam / Vénus Khoury-Ghata

Éditeur : Mercure de France,

Le poète fou caché sous sa couverture continue à balbutier des choses. Ses mots refusent de mourir. Le vacarme des trains n'empêche pas le poète de se réciter ses poèmes, de se les déclamer. Il entend des ovations. Il peut mourir en paix maintenant qu'il se sait apprécié. Moins fou, Mandelstam comprendrait que ce qu'il prend pour des ovations ne sont que des réclamations, ses camarades, des dépor...(Lire la suite)

Zócalo / Adonis ; traduit de l'arabe par Vénus Khoury-Ghata

Éditeur : Mercure de France,

Né en 1930 en Syrie dans une famille paysanne, naturalisé libanais, Ali Ahmad Saïd Esber prend très tôt le nom d'Adonis pour devenir le plus marquant et le plus varié des poètes arabes de notre temps : le choix de ce pseudonyme traduit, dès le début, la volonté de se dédoubler et d'accepter une tradition gréco-latine en même temps que la tradition arabe. Poète méditatif, il est l'homme de toutes ...(Lire la suite)

La parole oublie la parole il est rare que la parole parle Aram arim ram rama Ararat De la montagne des neiges se sont tendues vers moi les mains d'une Histoire errante éparpillée dans le désert de l'époque mains qui cousent des oreillers aux étoiles qui saignent sur les cartes et l'impression de toucher des éclats de têtes et de corps dans les nuages qui les côtoient Né en 1930 en Syrie dans une...(Lire la suite)