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Salomé / Alexandre Vialatte ; préface de Charles Dantzig

Éditeur : le Dilettante, Impr. Floch

La silhouette de Salomé, cette silhouette lourde et légère comme le rêve de la terre alourdie aux approches des nuits d'été, dans la montagne aux nuits légères, la silhouette de Salomé dansait sur les collines de sable, en pantalon de gaze verte. Le tam-tam grondait sourdement. Puis Salomé tombait assise dans le sable, devenait grise, comme un papillon qui s'éteint. Il ne restait plus là qu'une p...(Lire la suite)

Les amants de Mata Hari / Alexandre Vialatte

Éditeur : le Dilettante,

Nous la proclamions belle et nous l'aimions d'un amour refoulé. Nous l'appelions Mata Hari faute de savoir son vrai nom, à cause d'une photographie qui se trouvait dans un magazine et qui était censée lui ressembler et que je n'ai d'ailleurs aucune raison de supposer elle-même ressemblante. Elle pouvait avoir vingt ans. Elle était venue habiter aux vacances le château des Messieurs Bourdier que l...(Lire la suite)

La dame du Job / Alexandre Vialatte

Éditeur : le Dilettante,

La Dame du Job, près de qui un homme va mourir, annonce déjà la Négresse des Fruits du Congo, reine de papier elle aussi, son visage bouleversant restera mêlé pour toujours à ce qui est le vrai sujet du roman : la découverte du monde par deux enfants.

Cette complainte à multiples couplets que nous fredonne cet enfant frivole de Vialatte est un lâcher de senteurs : effluve de l'encre, parfum de l'éponge, odeurs de préau. Son âge d'or est fait de rentrées des classes, d'automnes à recoins mystiques où se troquent de minces secrets enrobés dans du papier d'argent, de pèlerines à l'abri desquelles se trament les contrebandes enchantées de l'enfanc...(Lire la suite)

Pendant vingt ans, Alexandre Vialatte s'est promené dans son époque pour en donner un portrait saisissant dans les chroniques qu'il livrait chaque semaine au quotidien auvergnat La Montagne. En se prêtant avec gourmandise à cet exercice, il a inventé un genre littéraire qui fait encore aujourd'hui notre admiration. Pour notre plus grand bonheur, Alain Allemand nous entraîne ici dans une déambulat...(Lire la suite)

De son vivant "auteur notoirement méconnu", comme il aimait lui-même à se présenter, Alexandre Vialatte (1901-1971) vit pourtant, année après année, le cercle de ses lecteurs s’agrandir, et sa gloire posthume ne cesse de prospérer. Méconnu, Vialatte le demeure cependant encore du grand public. L’explication tient peut-être à la richesse et à la profusion de son oeuvre, dont témoignent les chroniq...(Lire la suite)

Laissons à Alexandre Vialatte, inégalable observateur des mœurs de son temps, le soin de clore avec sa sagesse et son irrévérence coutumières, les célébrations de Mai 68. Le millésime 1968 des chroniques réunies dans ce volume est un grand cru. On y apprendra mille détails essentiels sur " les plus vastes choses et les plus hauts sujets " - océans, fleuves et îles ; montagnes, plaines et continen...(Lire la suite)

La plupart des poèmes que propose La Paix des jardins ont été écrits à deux époques : les années 1920 puis les années 1950. Dans la première (il a une vingtaine d'années), ce sont des sortes de romances, où la mélancolie se marie au cocasse et engendre une tonalité particulière, manifestant des parentés avec celles de Toulet, Levet, Laforgue ou Kipling, et où apparaît déjà tout le bric-à-brac ima...(Lire la suite)

" Battling, Battling, nous n'irons plus à Mexico nous laisser prendre à leurs promesses. Nous ne prêterons plus l'oreille aux conseils du ciel de cinq heures, ni aux voix du vent dans le préau. Nous n'agiterons plus sur les murs du parloir l'ombre emphatique de nos petites pèlerines. Tu n'invectiveras plus jamais Victor Hugo dans la cour qui sent le tilleul, à l'heure où les chats irrités font le...(Lire la suite)

Égypte 1938. L'ombre de Bonaparte traîne encore sur les calendriers-réclames des petits cafés du port d'Alexandrie. Les avenues du Caire mènent droit au désert où les Pyramides battent immobilement la cadence. Par pur esprit de contradiction, les gens écrivent de droite à gauche. L'hiver est chaud, le désert frais. Et vingt nations s'entendent comme des sœurs. Alexandre Vialatte, professeur de fr...(Lire la suite)

Vialatte à "La Montagne" / Alexandre Vialatte

Éditeur : Julliard,

" Heureux lecteur qui va découvrir Vialatte. Il apprendra de lui, en petites phrases limpides et frappantes, que les hommes, les bêtes et les choses n'arrêtent pas d'entretenir à leur insu des quantités de relations insoupçonnées, fraternelles ou hostiles, sentimentales ou intéressées, extravagantes, édifiantes ou simplement bizarres, mais toujours instructives. Heureux lecteur qui découvre Viala...(Lire la suite)

Lorsque, à seize ans, le jeune Karl Rossmann, que ses pauvres parents envoyaient en exil parce qu'une bonne l'avait séduit et rendu père, entra dans le port de New York sur le bateau déjà plus lent, la statue de fla Liberté, qu'il observait depuis longtemps lui apparut dans un sursaut de lumières. On eût dit que le bras qui brandissait l'épée s'était levé à l'instant même, et l'air libre soufflai...(Lire la suite)

On raconte que c'est grâce aux éditions clandestines du samizdat - et donc, sans nom d'auteur - que fut introduite en Union soviétique la traduction du Procès. Les lecteurs pensèrent, dit-on, qu'il s'agissait de l'œuvre de quelque dissident, car ils découvraient, dès le premier chapitre, une scène familière : l'arrestation au petit matin, sans que l'inculpé se sût coupable d'aucun crime, les poli...(Lire la suite)