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Reprise d'un texte publié en 1946 dans la revue Suisse contemporaine, qui évoque des moments de l'expérience enfantine. Il constituait à l'origine une préface pour un livre d'études consacrées à quelques écrivains moralistes représentatifs d'une tradition française de la mise en question de l'expérience subjective et de l'exigence de sincérité.

« À la fin d’une période où j’ai été médecin (1957-1968) à l’hôpital psychiatrique de Cery, près de Lausanne, il m’avait semblé opportun de jeter un regard sur l’histoire millénaire de la mélancolie et de ses traitements. L’ère des nouvelles thérapeutiques médicamenteuses venait de s’ouvrir. Après une licence ès lettres classiques à l’université de Genève, j’avais entrepris en 1942 des études con...(Lire la suite)

Le corps et ses raisons / Jean Starobinski ; édité et préfacé par Martin Rueff

Éditeur : Éditions du Seuil, Normandie roto impr.

À l'heure où nous achevons ces lignes, la pandémie qui ravage le monde nous rappelle, si besoin était, deux puissantes réalités auxquelles les Anciens avaient prêté toute leur attention au point d'en faire des piliers de leur sagesse : pas plus que la maladie n'affecte le corps seul, mais touche à l'être tout entier, aux sentiments, aux relations humaines, aux institutions, à la politique, la méd...(Lire la suite)

Diderot, un diable de ramage / Jean Starobinski

Éditeur : Gallimard,

Ce recueil rassemble dix-huit études écrites entre les années 1970 et 1990. Moins récentes, donc, que les essais du Rousseau, elles diffèrent également par le fait que certaines d’entre elles ont déjà paru en volume. Quant au fond, elles se distinguent par le sujet qui les rassemble : l’écriture plus que l’homme, le style plutôt que le tempérament, si toutefois la distinction a un sens. L’express...(Lire la suite)

L'histoire est l'une des disciplines fondamentales chères à Jean Starobinski. La Grande Prière des Confédérés, texte de 1517, débuts de la renaissance française et premiers soulèvements de la Réforme, tout comme des disettes et épidémies de peste, célèbre les bâtisseurs des chemins du corps et de l'esprit, ceux qui ont permis à la Suisse de se connaître et de s'ouvrir sur le monde. Jean Starobins...(Lire la suite)

Dans cet essai consacré à Rousseau, Cassirer met en lumière le paradoxe central de la pensée du philosophe genevois : " Comment le mal et le péché peuvent-ils être imputés à la nature humaine, si celle-ci, dans sa constitution primitive est libre de tout mal, de tout péché, s'il n'y a pas eu de corruption radicale ? " Une analyse rigoureuse des textes, nourrie par une grande érudition, lui permet...(Lire la suite)