Votre recherche 6 résultats

Ces nouvelles de Naguib Mahfouz, extraites de recueils publiés entre 1962 et 1996, offrent une vision kaléidoscopique de l'Egypte contemporaine. La première, " A la recherche de Zaabalâwi ", traduit l'inquiétude métaphysique qui a imprégné, au début des années 1960, la plupart des romans de l'auteur. Dans " Sous l'abri du bus ", écrite juste après la défaite de 1967, l'exploration douloureuse de ...(Lire la suite)

Othmân Bayyoumi est un fonctionnaire assidu et pieux, un serviteur zélé de l'Etat- cet Etat égyptien aussi vieux que le monde, et qu'il considère comme " le souffle de Dieu sur terre ". Toute sa carrière, du huitième au premier échelon, se déroule sous nos yeux, aride et solitaire, comme s'il s'agissait de la " voie " que doit parcourir un soufi, station après station, pour accéder à la lumière d...(Lire la suite)

" Je m'installe à l'affût, sur la rive verdoyante du Nil. La nuit est humide. La lune folâtre dans l'eau et le miroitement de ses rayons scintille de mille feux. Mon âme musarde dans les recoins chargés des senteurs de jasmin et des parfums de l'amour du quartier d'Abbassia. La question, qui taraude de temps à autre ma conscience, s'impose encore une fois à mon esprit. Pour quelle raison n'appara...(Lire la suite)

La ville du Caire est la source d'inspiration favorite du grand écrivain égyptien Naguib Mahfouz. En quelques pages à peine, chacune de ces huit nouvelles fait vivre sous nos yeux le charme de ses cafés enfumés, le passage inexorable du temps, la transformation irréversible des petites ruelles d'autrefois en routes vrombissantes et encombrées...

Ravi par les histoires que Schéhérazade lui a racontées pendant mille et une nuits, le sultan Schahriar décide de la garder comme épouse. Les habitants de la grande ville — Le Caire, sans doute — célèbrent dans la liesse l'heureux dénouement, sans savoir qu'ils vont désormais assister, dans leur vie quotidienne, à des événements aussi étranges et merveilleux que les contes de Schéhérazade... Il f...(Lire la suite)

L'impasse du Mortier, où l'on écrasait graines et plantes pour les pharmaciens et les fumeurs, brilla un jour dans le ciel du Caire comme un astre. De quel Caire s'agissait-il ? De la ville fatimide ? De celle des sultans ou des mamelouks ? C'est maintenant un passage, tout un monde en vérité, orné d'un café aux arabesques multicolores. Personnages de Bruegel, de Courteline et de Zola, ses habita...(Lire la suite)