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Patrick Modiano, Pierre Le-Tan, quarante ans d'une amitié artistique exceptionnelle. Ce Paris de ma jeunesse est une promenade poétique, parfois friponne, souvent mélancolique, d'un homme, Pierre Le-Tan, qui raconte et illustre les quais de la Seine, la place Vendôme, l'avenue Paul-Doumer, et les boulevard Garibaldi, rue du Quatre-Septembre, bd Sérurier, rue Guénégaud, rue Jussieu, rue de Tournon...(Lire la suite)

Souvenirs dormants / Patrick Modiano

Éditeur : Gallimard,

""Vous en avez de la mémoire.

Chevreuse : roman / Patrick Modiano

Éditeur : Gallimard, Impr. CPI Firmin-Didot

"Pour la première fois depuis quinze ans, le nom de cette femme lui occupait l'esprit, et ce nom entraînerait à sa suite, certainement, le souvenir d'autres personnes qu'il avait vues autour d'elle, dans la maison de la rue du Docteur-Kurzenne. Jusque-là, sa mémoire concernant ces personnes avait traversé une longue période d'hibernation, mais voilà, c'était fini, les fantômes ne craignaient pas ...(Lire la suite)

L'Académie suédoise a décerné, le 9 octobre 2014, le prix Nobel de littérature à Patrick Modiano "pour son art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l'Occupation".

Encre sympathique : roman / Patrick Modiano

Éditeur : Gallimard, Normandie roto impr.

"Et parmi toutes ces pages blanches et vides, je ne pouvais détacher les yeux de la phrase qui chaque fois me surprenait quand je feuilletais l'agenda : "Si j'avais su...". On aurait dit une voix qui rompait le silence, quelqu'un qui aurait voulu vous faire une confidence, mais y avait renoncé ou n'en avait pas eu le temps".

La danseuse / Patrick Modiano

Éditeur : Gallimard,

"La danseuse arrivait, le matin, à sept heures quarante-cinq, gare du Nord. Ensuite le métro jusqu'à la place de Clichy. Le bâtiment du studio Wacker était vétuste. Au rez-de-chaussée, une dizaine de pianos d'occasion, rangés en désordre comme dans un dépôt. Aux étages, une sorte de cantine avec un bar et les studios de danse. Elle prenait des cours avec Boris Kniaseff, un Russe que l'on considér...(Lire la suite)

En 1921, Françoise Frenkel, jeune juive polonaise passionnée par la langue et la culture françaises, fonde la première librairie française de Berlin "La Maison du Livre". Rien où poser sa tête raconte son itinéraire : contrainte, en raison de ses origines juives, de fuir l'Allemagne en 1939 après la prise de pouvoir d'Hitler, elle gagne la France où elle espère trouver refuge. C'est en réalité un...(Lire la suite)

" - Et l'enfant ? demanda Daragane. Vous avez eu des nouvelles de l'enfant ? - Aucune. Je me suis souvent demandé ce qu'il était devenu... Quel drôle de départ dans la vie... - Ils l'avaient certainement inscrit à une école... - Oui. A l'école de la Forêt, rue de Beuvron. Je me souviens avoir écrit un mot pour justifier son absence à cause d'une grippe. - Et à l'école de la Forêt, on pourrait peu...(Lire la suite)

« Je me demande par quelle mystérieuse chimie se forme un “petit groupe” : tantôt il se disloque très vite, tantôt il reste homogène pendant plusieurs années, et souvent à cause du caractère disparate de ses membres on pense aux rafles de police qui rassemblent de minuit à l'aube des individus qui ne se seraient jamais rencontrés sans cela. »Un conte intemporel, une promenade dans des souvenirs d...(Lire la suite)

L'herbe des nuits : roman / Patrick Modiano

Éditeur : Gallimard,

« Jean… Qu’est-ce que tu dirais si j’avais fait quelque chose de grave ? » J’avoue que cette question ne m’avait pas alarmé. Peut-être à cause du ton détaché qu’elle avait pris, comme on cite les paroles d’une chanson ou les vers d’un poème. Et à cause de ce : « Jean… Qu’est ce que tu dirais… » c’était justement un vers qui m’était revenu à la mémoire : « … Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de M...(Lire la suite)

"Les étoiles, si on les regarde fixement, émettent une clarté vacillante, discontinue, et cette lumière nous arrive longtemps après leur mort. C'est une lumière qui doute d'elle-même, et ce mystérieux tremblement, cette hésitation entre l'être et le néant, nous captive. Telle était Françoise Dorléac. A la fois timide et audacieuse. Les gestes abrupts mais une souplesse d'algue. L'extravagance mai...(Lire la suite)