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On a pu espérer, un temps, que les monstruosités de la Seconde Guerre mondiale étaient derrière nous. Définitivement. Or partout, à nouveau, on massacre, on torture, on extermine. Comment comprendre cette facilité des hommes à entrer dans le mal ? Michel Terestchenko rouvre ici le débat, en complétant notamment la démonstration de Hannah Arendt. Héros ou salaud ? C'est toujours une décision initi...(Lire la suite)

On préfère de nos jours parler d'éthique plutôt que de morale. Les deux termes renvoient pourtant à une même réalité. Comment expliquer cette réticence ? Comment expliquer aussi que fleurisse l'expression "c'est une belle personne", qui ne veut rien dire, mais qui exprime ce refus de toute référence à la morale ? Serait-ce parce que la morale rappelle la "leçon de morale", entre punition et contr...(Lire la suite)

Et le bien dans tout ça ? / Axel Kahn

Éditeur : Stock, Impr. CPI Brodard & Taupin

""Sois raisonnable et humain ! " m'a lancé Jean Kahn, mon père, avant de se donner la mort. Ai-je bien suivi ce fil d'Ariane qui m'a été offert ? Lorsque beaucoup du ruban de la vie a déjà été déroulé, on se retourne parfois pour en juger l'aspect. J'en ai ressenti le besoin pour apprécier la cohérence d'un parcours, confronté aux questions, situations, dilemmes, engagements et combats auxquels j...(Lire la suite)

" Si Dieu n'existe pas, alors tout est permis ", faisait dire Dostoïevski à l'un de ses personnages. Est-ce vrai ? A-t-on besoin de Dieu pour fonder une morale, pour élaborer les règles du vivre-ensemble ? Une approche pluridisciplinaire faisant appel à la philosophie, aux sciences humaines, à l'ethnologie et aux neurosciences permet-elle d'élaborer une éthique délivrée des commandements révélés ...(Lire la suite)

Nous trouvons toujours des excuses aux méchants: la mauvaise  éducation, le poids des circonstances politiques, économiques ou  sociales. La tradition des Lumières a ainsi vu dans le mal l'expression  nécessaire d'un manque ou d'une faiblesse de l'homme: sa finitude (Kant), ou sa paresse (Arendt).Bettina Stangneth refuse d'entériner cette défaite de la raison pratique.Elle montre au contraire que...(Lire la suite)

Si quelqu'un les attrape en train de crever les pneus et les punit, les membres de la bande diront : " Ce n'est pas de notre faute, on n'est pas responsables, c'est le chef qui nous a dit de le faire ! " Attendre que l'on nous aide le bien et le mal, c'est arrêter de penser. Le cerveau est mort. C'est comme si on arrêtait d'être un être humain.

La science du bien et du mal n'a jamais existé, et si Platon s'en désolait, nous avons cessé, nous, les Modernes, de nous en offusquer. Et pourtant, des questions d'ordre éthique nous sont incessamment posées aujourd'hui, ni plus ni moins que par le passé : quelles valeurs morales devons-nous promouvoir à l'école ? Est-il acceptable d'abandonner à leur sort les familles de migrants fuyant la guer...(Lire la suite)