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Tombeau d'Olivier / Alain Badiou

Éditeur : Fayard, Impr. Laballery

La vie de mon fils a été interrompue de façon imprévisible et violente. D'une façon en quelque sorte inacceptable. Mais je veux soutenir ici qu'en dépit de ces apparences, sa vie, singulière comme toute vie réellement subjectivée, a existé, pleinement, porteuse d'un sens dont la signification et l'usage avaient valeur universelle. 

Même pas mort / François d'Épenoux

Éditeur : Pocket,

La langue française a parfois des ambiguïtés comiques. On dit de la mort qu'on la " trouve ", alors qu'on ne la cherche pas. Et qu'on perd ceux qui la trouvent... C'est le cas de l'auteur, dont le père vient de mourir. De sous ses pins parasols, le défunt laisse des souvenirs inoubliables – et un grand gouffre au cœur. Carnet de deuil, hommage et lettre d'amour, ces quelques pages rembobinent la ...(Lire la suite)

Je suis le fils ordinaire d'un homme ordinaire. Ceci est parfaitement évident. Mais au fur et à mesure que j'ai approfondi cette réalité, j'ai été convaincu que nous sommes tous le fruit du hasard, et que ce qui a eu lieu dans ma vie, dans celle de mon père, tout a été accidentel. Et pourtant, nous les humains, ne vivons-nous pas en considérant comme la seule réalité possible ce qui n'est après t...(Lire la suite)

Je suis le fils ordinaire d'un homme ordinaire. Ceci est parfaitement évident. Mais au fur et à mesure que j'ai approfondi cette réalité, j'ai été convaincu que nous sommes tous le fruit du hasard, et que ce qui a eu lieu dans ma vie, dans celle de mon père, tout a été accidentel. Et pourtant, nous les humains, ne vivons-nous pas en considérant comme la seule réalité possible ce qui n'est après t...(Lire la suite)

Questions à mon père / Éric Fottorino

Éditeur : Gallimard,

Longtemps je me suis interdit d'aimer deux pères à la fois. Michel, celui qui m'adopta à l'âge de dix ans, me donna son nom de Méditerranée, son temps infini, une affection aussi discrète que démesurée. En aimer un autre eût été à mes yeux une trahison. Pourtant j'avais bien sûr un père naturel, un père biologique : Maurice Maman, médecin accoucheur. Juif du Maroc, dont j'ai cru pouvoir nier l'ex...(Lire la suite)

" Moi, pédiatre, je n'arrivais pas te guérir " : Antoine Galland, pédiatre renommé, écrit à son fils Thomas. Atteint, peu avant la naissance, d'une légère lésion cérébrale qui n'a laissé, selon les spécialistes, que quelques traces cicatricielles, l'enfant rayonnant de vie a cessé à dix mois de se développer normalement. Aujourd'hui, Thomas a quarante ans. Il ne parle pas, ne lit pas, mais compre...(Lire la suite)

" J'ai travaillé auprès des sans-abri de 1984 à 1990. En 1987, mon père s'est trouvé à la rue, est resté sans-abri près de cinq ans. " Nick Flynn n'avait pas connu son père. Ce dernier, écrivain sans œuvre un brin mythomane, menait une vie de bohème et de petits trafics, tandis que son fils, lui-même apprenti poète, traversait une jeunesse instable et ponctuée de drames. Jusqu'à leur rencontre da...(Lire la suite)

«Voici à peu près comment je me représente la démence en cette phase moyenne où mon père se trouve en ce moment : c'est comme si l'on vous arrachait au sommeil, on ne sait pas où l'on est, les choses tournent autour de vous, les pays, les êtres, les années. On s'efforce de s'orienter mais l'on n'y parvient pas. Les choses continuent de tourner, morts, vivants, souvenirs, hallucinations semblables...(Lire la suite)

Son père, ce héros... Depuis sa plus tendre enfance, Pat Conroy a dû faire face à un père imposant. Vétéran de Corée, du Viêtnam, le Grand Santini, comme on l'appelle, n'a pas volé ses galons de colonel : la bravoure incarnée, Marine jusqu'au bout des doigts... Ces mêmes doigts qui, le soir venu, se serrent pour la gifle, se ferment sur le poing. Un vrai tyran domestique... L'âge venu, pourtant, ...(Lire la suite)

1939. Hans, le père de Jonathan Lichtenstein, arrive en Grande-Bretagne après avoir échappé à l'Allemagne nazie grâce au dernier convoi du Kindertransport. Presque tous les membres de sa famille étant morts durant l'Holocauste, il reste en Angleterre, où il tourne le dos à sa culture juive allemande. Toute sa vie, Jonathan peine à comprendre ce père taiseux, au comportement erratique. A l'aube de...(Lire la suite)

"J'aimais qu'il m'emmène au cinéma, j'aimais l'entendre parler à un tiers du film que nous avions vu ; j'aimais sa façon de se moquer des imbéciles, des gens creux et teigneux, comme j'aimais l'entendre parler d'une nouvelle variété de fruit, d'une ville qu'il avait visitée, d'un livre ou des dernières nouvelles, mais je voulais surtout qu'il me cajole et m'aime encore plus." Le grand écriv...(Lire la suite)