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Mes années barbares / Anne Lorient, Minou Azoulai

Éditeur : Éditions de La Martinière,

" Pendant des années, je n'ai pas osé aller chez un médecin pour ne pas montrer mon corps, mutilé de toutes parts. Pendant des années, je n'ai pas osé aller chez le dentiste, parce qu'ouvrir la bouche et sentir des mains près de mon cou provoquait des crises de panique. Comme lorsque mon frère voulait m'immobiliser ; comme lorsque les violeurs de rue me faisaient taire. Les quarante premières ann...(Lire la suite)

Ce livre ne raconte pas la descente aux enfers d'un SDF, mais sa renaissance et toute l'humanité et l'espoir des rencontres et découvertes qu'il a faites au cours de sa vie et qui lui ont permis de retrouver une maison roulante au-dessus de sa tête. Une histoire touchante et pleine d'humour, qui fait du bien à lire. On parle de " tomber " à la rue. Une fois à terre, deux solutions se présentent :...(Lire la suite)

Qui n'a jamais ressenti une gêne devant un SDF allongé sur le trottoir ? Pourtant, chaque jour ce sont des histoires de vie et de survie qui se jouent dans la rue. Qui sont ceux qui en arrivent là ? Quels sont leurs parcours ? ? Quels sont les facteurs de risque qui peuvent conduire à l'exclusion ? Comment soigner la souffrance psychique dans de telles situations ? Alain Mercuel, médecin, psychia...(Lire la suite)

Ironie, érotisme, noirceur, gravité se côtoient dans ces histoires toujours pleines d'humanité et dont le point commun, s'il fallait en trouver un, serait l'errance. Histoires à coucher dehors : le titre a surgi un soir au milieu d'une réunion, nous séduisant par son côté équivoque qui permettait d'aborder le problème du logement sans pour autant sombrer dans le misérabilisme. Faire un livre pour...(Lire la suite)

" J'ai travaillé auprès des sans-abri de 1984 à 1990. En 1987, mon père s'est trouvé à la rue, est resté sans-abri près de cinq ans. " Nick Flynn n'avait pas connu son père. Ce dernier, écrivain sans œuvre un brin mythomane, menait une vie de bohème et de petits trafics, tandis que son fils, lui-même apprenti poète, traversait une jeunesse instable et ponctuée de drames. Jusqu'à leur rencontre da...(Lire la suite)

Longtemps, j'ai habité dehors / Elina Dumont

Éditeur : Flammarion,

« Enfant de l'abandon, adolescente fugueuse, femme de la rue. J'en ai bavé, pourtant je m'en sors, et je n'en reviens pas. Je raconte ma longue nuit. J'ai parlé, souri, dragué, emballé, couché : juste pour trouver un lit. J'étais dehors. Il fallait bien que je trouve un chez moi. […] J'ai des dents blanches, un sourire engageant, je n'ai pas l'air d'une fille de la rue, d'une « SDF » comme on dit...(Lire la suite)

Jean-Marie Roughol a passé plus de vingt ans dans la rue. Un soir, alors qu'il « tape la manche », il propose à un cycliste de surveiller son vélo. Ce cycliste, c'est Jean-Louis Debré. De leur rencontre et de celles qui suivront naîtra, entre le SDF et le président du  Conseil constitutionnel, une singulière relation de confiance. Au point que, avec l'aide de Jean-Louis Debré, Jean-Marie Roughol ...(Lire la suite)

" Lorsque je suis entré au service de l'Etat il y a vingt-cinq ans, mon père m'a écrit, peu avant sa mort, une lettre dont je ne nie suis jamais séparé. Jusqu'à sa mystérieuse perte, la nuit où j'ai quitté le gouvernement. Après le désarroi, sa disparition a déclenché une quête éperdue. Je suis remonté aux racines les plus intimes de mon engagement : morceau par morceau, j'ai reconstitué un puzzl...(Lire la suite)

Belleville au coeur / Christian Page ; avec Éloi Audoin-Rouzeau

Éditeur : Slatkine & Cie, Corlet impr.

Après trois hivers passés dans la rue, Christian Page, 46 ans, raconte le quotidien d'un SDF. En écrivant le roman de sa vie, il décrit la langueur des jours et le temps qui s'accélère, le regard des autres, les trucs, les clans, la violence, la pitié, les ivresses du bonheur et l'amour. Chaque jour, en France, un SDF meurt dans la rue. Belleville au cour est dédié à ces milliers d'anonymes, ces ...(Lire la suite)

Clodo est là pour enseigner cette terrible vérité : la normalité est sans issue. Sous le masque bienveillant de nos démocraties se cache cette totalitaire injonction : Citoyen sera productif ou lentement, et sans bruit, mis à mort. Qu'on ne s'y trompe pas. La souffrance des pauvres et des fous est organisée, mise en scène, nécessaire. La République tout entière verse des larmes de crocodile à la ...(Lire la suite)