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«Ne pas reconnaître le tragique, ne pas y voir ce qu'il est réellement, c'est-à-dire pour nous un frère, celui qui nous comprend le mieux, ne pas reconnaître le lien de parenté, tenir à inconnu celui qui nous est le plus intimement consanguin, voilà quelle sera toujours pour nous la plus sûre et la plus fondamentale des définitions morales. Moraliste, celui qui croit au bonheur, ou celui qui croi...(Lire la suite)

A l'opposé d'une philosophie ayant pour tâche de débrouiller le désordre apparent, de faire apparaître dans notre monde "des relations constantes et douées d'intelligibilité, se rendre maître des champs d'activité ouverts par la découverte de ces relations" , il s'est trouvé, de loin en loin, des penseurs pour lesquels la philosophie se doit de dissoudre l'ordre apparent et d'affronter le chaos. ...(Lire la suite)

La philosophie de Rosset n'a eu de cesse, pendant près de soixante ans, de voir dans la morale l'un des lieux privilégiés du refus de la réalité, ou du tragique. Dès La Philosophie tragique, et jusqu'à ses dernières productions, Rosset a montré comment la morale, plutôt qu'une réflexion, une pensée argumentée, n'exprimait qu'une certaine affectivité, ses arguments étant avant tout émotifs. Les ju...(Lire la suite)

André Comte-Sponville livre ici vingt-six études d’histoire de la philosophie, portant principalement sur les traditions tragique et matérialiste, depuis l’Ecclésiaste jusqu’à Marcel Conche, en passant par Montaigne, Pascal, La Rochefoucauld, Spinoza, La Mettrie, Jean-Marie Guyau, Nietzsche et Alain. La préface propose une longue analyse de la notion de tragique. L’auteur y prend au sérieux ce qu...(Lire la suite)