Votre recherche 14 résultats

Conçu comme une redoutable machine narrative, Temps sauvages nous raconte un épisode-clé de la guerre froide : le coup d'État militaire organisé par les États-Unis au Guatemala en 1954, pour écarter du pouvoir le président légitime Jacobo Árbenz. Ce nouveau roman constitue également une sorte de coda à La fête au Bouc (Gallimard, 2002). Car derrière les faits tragiques qui se déroulent dans la pe...(Lire la suite)

La conférence du prix Nobel de Mario Vargas Llosa, Éloge de la lecture et de la fiction, réunit les idées, les obsessions, les souvenirs, les peurs et les espoirs d’un homme qui, au sommet de sa carrière, nous offre ces quelques pages à la manière d’une confession. Le ton est en effet intime et émotif. Le lauréat évoque son enfance, sa famille et son pays, il parle des auteurs et des livres qui o...(Lire la suite)

Que vient chercher à Saint-Domingue cette jeune avocate new-yorkaise après tant d'années d'absence ? Les questions qu'Urania Cabral doit poser à son père mourant nous projettent dans le labyrinthe de la dictature de Rafael Leonidas Trujillo, au moment charnière de l'attentat qui lui coûta la vie en 1961. Dans des pages inoubliables - et qui comptent parmi les plus justes que l'auteur nous ait off...(Lire la suite)

Le carrefour des Cinq Rues, qui donne son nom à l'un des quartiers les plus fréquentés de Lima, est ici le décor d'une brillante comédie de moeurs aux multiples rebondissements, dont le centre étoilé est occupé par un gigantesque scandale politique, médiatique et sexuel. Quelques photos compromettantes, un maître chanteur, un crime crapuleux : la presse à sensation ne pouvait rêver mieux. Le resp...(Lire la suite)

Les chiots, ce sont ces jeunes garçons turbulents de la banlieue de Lima qui tentent de s'affirmer, de devenir adultes. Parmi eux, Cuéllar, cruellement surnommé Petit-Zizi dans un monde où règne le mythe de la virilité. En grandissant, les différences se font plus sensibles, les jeux plus violents et Cuéllar se retrouve en marge. Son innocence est broyée par les rouages implacables de la société ...(Lire la suite)

La culture contemporaine a connu une métamorphose et plus rien, semble-t-il, ne résiste à cette dénaturation, voire à cet effacement de sa valeur. La banalisation des arts et des lettres, le triomphe de la presse people et la frivolité des politiques sont, pour Mario Vargas Llosa, les symptômes d'un mal supérieur : la sacralisation du divertissement comme but ultime de l'existence dans nos sociét...(Lire la suite)

Dans ce monde, il y a bien des choses qui échappent à la raison. Des choses étranges, surprenantes, incroyables, fantastiques. Elles évitent que nos existences ne soient monotones. Ce sont elles qui font de la vie une aventure véritable. Ainsi commence l'histoire du vieil homme avec qui Fonchito attend son bus chaque matin. L'histoires d'enfants qui décident de suivre les croisés à Jérusalem, et ...(Lire la suite)

Un chien après lequel on court, tel est le début de ce livre. Dès les premières pages, nous voyons le narrateur se précipiter à la fourrière, dans les faubourgs de Lima, pour récupérer son caniche égaré, et, en fait, kidnappé. Santiago Zavala rencontre là l'ancien chauffeur de son père, le géant noir Ambrosio, devenu maigre et haillonneux. Une sorte de SDF qui désormais nettoie la ville de ses ch...(Lire la suite)

Dans Le poisson dans l'eau (Éditions Gallimard, 1995), la première partie de son autobiographie, Mario Vargas Llosa partageait avec ses lecteurs deux périodes décisives de son existence : d'une part, le temps de son enfance, de son adolescence et de sa jeunesse ; d'autre part, les trois années qu'il a consacrées à parcourir le Pérou, entre 1987 et 1990, en tant que candidat à l'élection président...(Lire la suite)

Après plusieurs romans situés dans les géographies les plus éloignées dans l'espace et dans le temps (le Congo belge, le Tahiti de Gauguin), Mario Vargas Llosa revient au Pérou et fait de son pays natal le décor du Héros discret. Il nous dépeint la situation actuelle d'une société dopée par une croissance économique sans précédent mais qui voit également se développer la corruption, la cupidité e...(Lire la suite)

Comment un roman peut-il changer le monde ? Quels sont aujourd'hui les rapports entre création et société, entre politique et fiction ? Deux maîtres de la littérature mondiale tentent de répondre à ces questions et à quelques autres, révélant en même temps les secrets de leur « cuisine littéraire ». Selon Vargas Llosa, un livre atteint son objectif quand il est capable de nous extraire de notre q...(Lire la suite)

Cervantès, au début du Quichotte, qualifie Tirant le Blanc de "meilleur livre du monde" . Quelques siècles plus tard, Mario Vargas Llosa confirme avec enthousiasme l'éloge d'un roman qui "sera encore là, dans cinq cents années, pour nous accueillir, nous sauver de l'ennui et de la misère de la réalité réelle, et nous encourager par l'éclat de ses épées, l'élégance de ses passes d'armes, la désinv...(Lire la suite)

Invité à l'université de Princeton en 2015, Mario Vargas Llosa accepta d'y travailler avec Rubén Gallo à un ouvrage qui puisse offrir à ses lecteurs un parcours original de sa vie et de son oeuvre. L'atelier du roman est le résultat de cet exercice. Mais il ne s'agit pas d'un livre universitaire ou académique. Au cours d'une série de conversations intelligentes, accessibles et ouvertes, le Prix N...(Lire la suite)