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1919-1921 : sortir de la guerre / Jean-Yves Le Naour

Éditeur : Perrin, Normandie roto impr.

La paix introuvable. Le 11 novembre 1918, au matin, Georges Clemenceau déclare à son chef de cabinet : " Nous avons gagné la guerre, il nous faut maintenant gagner la paix, et ce sera plus dur encore. " En effet, outre la mauvaise volonté allemande, il faudra non seulement compter avec la diplomatie d'équilibre des Britanniques qui ne veulent pas trop affaiblir l'Allemagne au profit de la France,...(Lire la suite)

Malgré la boue, le froid et l'omniprésence de la mort, les poilus ont beaucoup lu, autant la presse que des livres. Pour s'informer, pour lutter contre l'ennui et la peur, pour mettre des mots sur l'indicible. Guerre et Paix de Tolstoï ou Le Feu de Barbusse, succès dès sa parution en 1917, rappellent aux soldats leur expérience vécue ; les oeuvres de Jammes ou de Loti offrent une évasion bienvenu...(Lire la suite)

Destins héroïques et foudroyés. De nombreux livres ont été ou vont être publiés sur les soldats de la Grande Guerre. Jean-Louis Beaucarnot de son côté applique sa technique de recherche qui rassemble une belle connaissance historique avec la multiplication de témoignages pour reconstituer la vie quotidienne des familles pendant le premier conflit mondial du XXe siècle : familles séparées, divisée...(Lire la suite)

Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers... Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l'uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés... Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes...(Lire la suite)

La Grande guerre des civils : 1914-1919 / Éric Alary

Éditeur : Perrin, Impr. EPAC technologies

L'ouvrage de référence sur la vie quotidienne des civils français pendant la Grande Guerre. En août 1914, l'existence de millions d'hommes et de femmes a basculé avec l'ordre de mobilisation générale. Or jusqu'à aujourd'hui, aucun ouvrage, parmi les milliers consacrés à la Grande Guerre, ne s'est penché sur la vie de ces 36 millions de civils (contre environ 6 millions de militaires) qui ont vécu...(Lire la suite)

Le recours aux religions durant la Grande Guerre a constitué une aide indispensable pour les combattants comme pour leurs proches parce qu'au-delà du contrat contre l'ennemi commun, il fallait affronter individuellement la bataille et la mort. Ces hommes et ces femmes étaient persuadés de participer à une lutte de civilisation, pour la civilisation. Et dans cette lutte, la foi était cruciale : fo...(Lire la suite)

Henri Barbusse, Marc Bloch, Maurice Genevoix, Apollinaire, Georges Duhamel ou Léon Werth : les intellectuels combattants ont laissé à la postérité des textes où la guerre est superbement décrite et analysée. Ils ont été abondamment cités par les historiens pour rendre compte de l'expérience des tranchées. Nicolas Mariot les relit ici non comme des illustrations exemplaires de "la" guerre des sold...(Lire la suite)

Aux champs, dans les usines, dans les hôpitaux, les Françaises ont participé massivement à l'effort de guerre. Elles doivent gérer seules le quotidien et soutenir le moral des soldats. Certaines ont décidé de résister au patriotisme aveugle en s'opposant au militarisme et à la guerre, en dénonçant des conditions de travail pénibles, dangereuses et sous-payées, ou en s'opposant à ce que les enfant...(Lire la suite)

Voici le récit du destin extraordinaire de Yashka, simple paysanne russe qui s’est engagée dans l'armée du Tsar dès le début de la Première Guerre mondiale. Lorsque survient la révolution de mars 1917, elle obtient du gouvernement provisoire de créer un bataillon de femmes placé sous son commandement. Si certains font d’elle une haute figure du féminisme, Yashka aspire seulement à sauver sa « Sai...(Lire la suite)

Août 1914 : les soldats sont mobilisés au pire moment, celui des moissons et des vendanges. L'heure est grave, mais chacun va faire son devoir, sans pour autant approuver la boucherie des affrontements. Après la guerre de mouvement, qui peut faire jusqu'à vingt-sept mille morts par jour, vient la guerre des tranchées, qui plonge les hommes dans l'enfer de la boue, de la vermine, de l'angoisse et ...(Lire la suite)

Au début du XXe siècle, à l'issue d'un examen médical, seuls 60 à 80 % des candidats sont déclarés aptes à intégrer l'armée, et ce afin de garantir l'endurance et la bonne santé des troupes. En France et en Grande-Bretagne, la Première Guerre mondiale, très vite marquée par l'étendue des pertes et la multiplication des champs de bataille, vient bouleverser les modalités de cette sélection, qui co...(Lire la suite)

La ruée : journal d'un poilu / Robert Desaubliaux

Éditeur : Presses de la Renaissance,

Depuis sa mobilisation en juillet 1914 jusqu'à sa blessure en 1916, Robert Desaubliaux tient un journal. A ce jour, près de trois cents journaux de guerre ont été recensés. Nombre d'entre eux furent écrits après l'Armistice, de mémoire. Cette mémoire qui tantôt oublie tantôt choisit, et dont on sait qu'elle n'est pas sans conjuguer le vécu au mode de l'imagination. Chez Desaubliaux; la guerre n'e...(Lire la suite)

1918: l'Europe sort exsangue d'un conflit interminable dont l'ombre continuera, des années durant, de hanter les vivants. Une génération trouve refuge dans le souvenir qu'elle porte aux disparus. A travers toute l'Europe, les rituels du deuil prennent une importance encore jamais vue. La commémoration emprunte diverses formes: érection de monuments aux morts, pèlerinages sur les tombes, multiplic...(Lire la suite)

La guerre de 14 est aussi l'affaire des femmes. Elles se mobilisent, s'affichent, suscitent des peurs. Comme l'écrit Michelle Perrot dans sa préface, les hommes, bloqués au front, "redoutent d'être trompés, usurpés, renversés par ces femmes qui, dans leur dos, pénètrent le secret de leurs affaires et de leurs métiers. Ils ont peur d'être dominés, possédés par celles qui les soignent comme des enf...(Lire la suite)

Août 1914. Louis Maufrais, étudiant en médecine, pense présenter l'internat quand la guerre éclate. Le jeune homme rejoint le front, découvre les tranchées. Il va y rester quatre ans. Quatre ans pendant lesquels il côtoie la mort les pieds dans la boue et les mains dans le sang, jour et nuit enterré au fond de postes de secours secoués par le souffle des obus. Quand il a un moment de repos, il pr...(Lire la suite)

En 1917, Cummings se porte volontaire dans le corps américain d'ambulanciers de Norton-Harjes. Arrêté par les allemands, il est envoyé trois mois en prison dans l'Orne, avant d'être libéré sur intervention de la Maison Blanche. Ce sont ces souvenirs que nous dévoile L'Enorme Chambrée, qui, malgré des purges considérables réalisées par les éditeurs américains de l'époque, connaît un succès notable...(Lire la suite)

On croit avoir tout dit des acteurs de la Grande Guerre, son cortège de poilus, de femmes à l'arrière,de gueules cassées... Et pourtant il est un autre groupe, souvent négligé, qui fut durablement marqué par le conflit : les enfants. Qu'ils en aient été victimes, orphelins, occupés, blessés parfois, traumatisés ou même épargnés, ils portent sur cette période un regard singulier et méconnu. A l'ap...(Lire la suite)

Le 11 novembre 1918 marque l'arrêt des combats sur le front occidental. Mais, pour cinq millions de soldats français, ce n'est pas encore la fin de la guerre. Il leur faut attendre longtemps avant d'être démobilisés et pouvoir revenir dans leur famille. Cette histoire de la sortie de guerre, jusqu'ici méconnue, nous permet de découvrir des combattants épuisés, impatients de rentrer chez eux, et r...(Lire la suite)

Foch / Jean-Christophe Notin

Éditeur : Perrin,

Qui incarne mieux la victoire de 1918 que le maréchal Ferdinand Foch (1851-1929) ? Adulé de son vivant, il reçut des funérailles nationales dignes de celles de Victor Hugo avant de devenir, dans la conscience collective, l'égal d'une Jeanne d'Arc, d'un Turenne et même, pour certains, d'un Bonaparte. La postérité a sculpté le buste impressionnant d'un général sûr de lui, de ses théories et de son ...(Lire la suite)

Abel, 20 ans, passe son dernier Noël à attendre sa propre exécution. L'horreur de la Grande Guerre ne suffit pas au calvaire du soldat. Reconnu, à la hâte, coupable d'automutilation, le jeune Zouave est passé par les armes le 27 décembre 1914, en Belgique. Ils seront près de 600 soldats à perdre ainsi la vie, pendant la durée du conflit. 600 "fusillés pour l'exemple", un drame dans le drame qui p...(Lire la suite)